L'accueil
Les premiers réfugiés alsaciens arrivaient à Périgueux le 31 août 1939. Selon le plan d’évacuation, la Dordogne avait été choisie pour accueillir la population de Strasbourg et de 19 communes limitrophes. Un centre d’accueil avait été créé à la gare de Périgueux.
L’Avenir de la Dordogne, 1er septembre 1939 (une coquille s’était glissée dans cet article : l’adjoint au maire de Strasbourg était M. Naegelen)
Le 4 septembre 1939, le préfet de la Dordogne informe les maires du département du fonctionnement du service des réfugiés, des conditions d’acheminement dans les communes et des principes concernant l’assistance notamment le logement, les soins et le ravitaillement (3 X 27).
Le 5 septembre 1939, les habitants de Périgueux étaient informés de l’arrivée des réfugiés alsaciens dans leur ville. La mairie rappelait que l’accueil était une obligation mais aussi un devoir.
L’Avenir de la Dordogne, 6 septembre 1939
Albert Sarraut, le ministre de l’Intérieur, adresse le 7 septembre 1939 une circulaire aux préfets dans laquelle il leur demande « de faire preuve d’esprit d’initiative ». Il précise par ailleurs les conditions d’attribution de l’allocation aux réfugiés et recommande aux préfets la construction rapide de baraquements (3 X 26).
Villes jumelées : Périgueux-Strasbourg, New-York à Bellac, L’Illustration, 28 octobre 1939 (collection Catherine et François Schunck).
Strasbourg à Périgueux, reportage de Match, 11 janvier 1940 (collection Catherine et François Schunck).