L'école des femmes : chronologie

L'école des femmes : chronologie

Loi du 19 décembre 1793 Instruction primaire obligatoire, réglée par l’État pour les garçons et les filles de six à huit ans.

Loi des 15-27 mars 1850 « L’enseignement primaire dans les écoles de filles comprend outre les matières de l’enseignement primaire énoncées dans l’art. 23, les travaux à l’aiguille […] Toute commune de huit cents âmes de population et au-dessus est tenue […] d’avoir au moins une école de filles ».

1861 Julie Daubié est la première femme autorisée à se présenter au baccalauréat qu’elle obtient en l’ayant préparé seule.

Loi des 10-16 avril 1867 abaisse le seuil de population à 500 habitants, pour l’obligation de créer une école de filles. Elle crée des cours secondaires publics pour les filles.

1881 Création de l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres. Loi Camille Sée du 21 décembre 1880 « Il sera fondé par l’État, avec le concours des départements et des communes, des établissements destinés à l’enseignement secondaire des jeunes filles […]. Ces établissements seront des externats […]. L’enseignement comprend : l’enseignement moral, la langue française, la lecture à haute voix, et au moins une langue vivante, les littératures anciennes et modernes, la géographie et la cosmographie, l’histoire nationale et un aperçu de l’histoire générale, l’arithmétique, les éléments de la géométrie, de la chimie, de la physique et de l’histoire naturelle, l’hygiène, l’économie domestique, les travaux à l’aiguille, des notions de droit usuel, le dessin, la musique, la gymnastique ».

Loi des 16-17 juin 1881 oblige les communes de plus de quatre cents « âmes » à avoir des salles d’asile et des classes enfantines, pour les enfants des deux sexes, tenues par des institutrices pourvues du brevet de capacité ou du certificat d’aptitude à la direction des salles d’asile.

Décret du 14 janvier 1882 organise l’enseignement secondaire des filles en cinq années d’études et les autorise, après la troisième année, à passer un certificat d’études secondaires.

Loi des 28-29 mars 1882 « L’instruction primaire est obligatoire pour les enfants des deux sexes âgés de six ans révolus […] L’enseignement primaire comprend […] pour les garçons, les exercices militaires ; pour les filles, les travaux à l’aiguille ».

1885 Internat des hôpitaux ouvert aux femmes.

19 décembre 1900 Jeanne Chauvin devient la première avocate.

1903 Marie Curie est la première femme à recevoir un Prix Nobel, avec son mari, pour leur découverte de la radioactivité.

1906 Mixité de l’École des chartes.

1917 Mixité de l’École supérieure d’électricité, de l’École de physique et de chimie industrielle de la Ville de Paris et de l’Institut national d’agronomie.

Décret du 25 mars 1924 « L’enseignement secondaire des jeunes filles comprend six années d’études […]. A côté de l’enseignement sanctionné par le diplôme, il est institué, dans les lycées et collèges, un enseignement dont la sanction est le baccalauréat ».

Loi du 18 février 1938 Du fait de la capacité civile de la femme mariée, son inscription à l’Université devient possible sans l’accord de son époux.

Ordonnance du 9 octobre 1945 Création de l’École nationale d’administration « chargée de la formation des fonctionnaires […]. Les femmes (y) ont accès […] sous réserve des règles spéciales d’admission à certains emplois ». Elle proclame également la mixité des Instituts d’études politiques.

Loi du 15 juillet 1970 « Les candidats du sexe féminin peuvent se présenter au concours d’entrée à l’École polytechnique. En cas de succès, les élèves du sexe féminin ont accès aux mêmes emplois que les élèves du sexe masculin, sous réserve des règles spéciales d’admission à certains emplois ».

1982 Mixité de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.

Loi du 10 juillet 1989 « Les écoles, les collèges, les lycées et les établissements d’enseignement supérieur […] contribuent à favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes ».

Loi du 23 mars 2006 « La région définit et met en oeuvre la politique régionale d’apprentissage et de formation professionnelle […] en favorisant un accès équilibré des femmes et des hommes aux différentes filières de formation […] ».

Loi du 22 juillet 2013 instaure la composition paritaire des différentes instances universitaires (conseil académique, conseil d’administration, comités de sélection, jurys…) et impose la mise en place d’une mission égalité femmes-hommes dans toutes les universités.

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