Les mutations du XVIIIe siècle
Les mutations du XVIIIe siècle
« Je demande aux hommes de la part de tout le sexe : que voulez-vous de nous ? Vous souhaitez tous de vous unir à des personnes estimables, d’un esprit aimable et d’un cœur droit. Permettez-leur donc l’usage des choses qui perfectionnent la raison »
Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert, 1727
Les mutations de la société française à partir de 1750, affirmation de l’individu et de l’idée de bonheur, progression de l’instruction, sécularisation des comportements ne sont pas sans incidence sur les relations entre hommes et femmes. Les femmes n’ont pas été étrangères aux Lumières, mais, malgré un certain nombre de progrès, leur place y est restée secondaire.
Des capacités intellectuelles niées
Au XVIIIe siècle, le nombre de femmes instruites est en augmentation dans les classes aisées. Si certains auteurs promeuvent l’éducation des femmes, c’est le plus souvent pour améliorer leurs capacités à être épouse et mère. Les "femmes auteurs", les mystiques, les artistes sont au mieux tolérées, le plus souvent regardées avec suspicion ou mépris, voire accusées d’amollir la société.
Une famille, par Gabriel de Saint-Aubin. (Musée Carnavalet, Paris)
A la différence de Charlotte-Rose de Caumont de la Force, issue d’une famille aristocratique, auteur de romans galants et de contes de fées, Marguerite de Lussan, dont l’origine est obscure, véritable artisane de l’écriture et de l’édition, se voit dénier la capacité d’écrire les ouvrages abondants, longs et documentés qu’elle publie sous son nom entre 1723 et 1757, avec le soutien de protecteurs haut placés comme la marquise de Pompadour.
Portrait de Mlle de Lussan (BIB C 478)
Une nouvelle image du couple
Le couple est plus souvent perçu comme lieu d’harmonie et d’épanouissement personnel, fondé sur l’affection mais aussi sur l’estime et l’accord des caractères. Il reste cependant dominé et commandé par l’homme. L’image du bonheur conjugal et familial se développe, favorisée par l’inégal développement de la régulation des naissances et l’amélioration de la santé maternelle et infantile. A la fin du siècle, le modèle de la femme au foyer s’affirme dans la bourgeoisie, idéal qui triomphe sous la Révolution. L’essor des relations hors mariage entraîne plaintes pour subornation et recherche de paternité, afin d’obtenir des pères une aide financière.
Cette lettre cherche à lui montrer les avantages du mariage de raison qu’on lui propose, 2 février 1777. « Où trouveras-tu une demoiselle de bonne maison qui te portera huit mille livres de rentes ? ». Malgré ses premières réticences, Pierre de Saint-Astier épouse le 13 décembre 1777 la jeune fille dont il est question, « pas jolie … mais d’un caractère doux et gai ». E 1834/39-33
Cette lettre cherche à lui montrer les avantages du mariage de raison qu’on lui propose, 2 février 1777. « Où trouveras-tu une demoiselle de bonne maison qui te portera huit mille livres de rentes ? ». Malgré ses première réticences, Pierre de Saint-Astier épouse le 13 décembre 1777 la jeune fille dont il est question, « pas jolie … mais d’un caractère doux et gai ». 2 E 1834/39-33
Cette lettre cherche à lui montrer les avantages du mariage de raison qu’on lui propose, 2 février 1777. « Où trouveras-tu une demoiselle de bonne maison qui te portera huit mille livres de rentes ? ». Malgré ses première réticences, Pierre de Saint-Astier épouse le 13 décembre 1777 la jeune fille dont il est question, « pas jolie … mais d’un caractère doux et gai ». 2 E 1834/39-33
Cette lettre cherche à lui montrer les avantages du mariage de raison qu’on lui propose, 2 février 1777. « Où trouveras-tu une demoiselle de bonne maison qui te portera huit mille livres de rentes ? ». Malgré ses première réticences, Pierre de Saint-Astier épouse le 13 décembre 1777 la jeune fille dont il est question, « pas jolie … mais d’un caractère doux et gai ». 2 E 1834/39-33
Requête de Marie Seyrat au juge ordinaire de Neuvic, pour être reçue maîtresse accoucheuse, « de façon à tirer de danger les femmes… enseintes et en travail d’enfant », 1772. 2 B 254
Requête de Jeanne de Lespinasse, enceinte, pour faire contraindre Ramus Eyma à subvenir aux frais de ses couches, 1772. 2 B 254
Requête de Jeanne de Lespinasse, enceinte, pour faire contraindre Ramus Eyma à subvenir aux frais de ses couches, 1772. 2 B 254
Requête de Jeanne de Lespinasse, enceinte, pour faire contraindre Ramus Eyma à subvenir aux frais de ses couches, 1772. 2 B 254
Requête de Jeanne de Lespinasse, enceinte, pour faire contraindre Ramus Eyma à subvenir aux frais de ses couches, 1772. 2 B 254
Requête de Jeanne de Lespinasse, enceinte, pour faire contraindre Ramus Eyma à subvenir aux frais de ses couches, 1772. 2 B 254
Requête de Jeanne de Lespinasse, enceinte, pour faire contraindre Ramus Eyma à subvenir aux frais de ses couches, 1772. 2 B 254
Requête de Jeanne de Lespinasse, enceinte, pour faire contraindre Ramus Eyma à subvenir aux frais de ses couches, 1772. 2 B 254