Le camp de Lanmary à Antonne-et-Trigonant
Un second projet, mené par les pouvoirs publics : le camp de Lanmary (commune d’Antonne-et-Trigonant) : le gouvernement organise rapidement des hameaux forestiers, considérés comme une continuité de la vie communautaire algérienne.
Les chantiers sont placés sous l’autorité du conservateur des Eaux-et-Forêts, qui a la responsabilité des chantiers engagés.
Soixante-quinze « chantiers de forestage » voient ainsi le jour en France entre septembre 1962 et décembre 1963.
Eloignés des centres urbains, ils entraînent une scolarisation interne. En 1963, trente et une classes sont spécialement créées pour les enfants, dont celle de Lanmary.
Ce camp ne fonctionne que deux ans. Ouvert en 1963, il ferme dans le courant de l’année 1965.