La Grande Guerre en Dordogne (exposition virtuelle)

La Grande Guerre en Dordogne

Affiche de mobilisation générale, août 1914
Affiche de mobilisation générale, août 1914

Le 1er août 1914, les populations de Dordogne découvrent cette affiche de mobilisation. Le Président de la République, par décret, a ordonné la mobilisation c’est-à-dire le rappel des réservistes mais aussi le regroupement du matériel nécessaire à l’entrée en guerre. Cette mobilisation est placée sous l’autorité du ministre de la Guerre et du ministre de la Marine.

11 fi ordre de mobilisation consult.

Rapport du Commissaire de Police de la Ville de Périgueux à M. le Préfet de la Dordogne, 3 août 1914.
Rapport du Commissaire de Police de la Ville de Périgueux à M. le Préfet de la Dordogne, 3 août 1914.

Le 3 août 1914, le commissaire de Police de Périgueux rédige un rapport destiné au Préfet de la Dordogne.

Il insiste sur les actions positives de la population pendant la mobilisation. La population ne ressent aucune émotion pessimiste, les bandes de réservistes parcourent la ville en chantant la Marseillaise.

Un climat xénophobe règne aussi (on craint la présence d’espions allemands) dans les rues de Périgueux et demande l’attention des pouvoirs publics.

1 M 86, page 1

Rapport du Commissaire de Police de la Ville de Périgueux à M. le Préfet de la Dordogne, 3 août 1914 (suite).
Rapport du Commissaire de Police de la Ville de Périgueux à M. le Préfet de la Dordogne, 3 août 1914 (suite).

Face à ce climat xénophobe, le commissaire de Police prend soin de recenser les personnes allemandes et autrichiennes présentes à Périgueux.

1 M 86, page 2 et 3

Avenir de la Dordogne, 2 août 1914, " Manifestation patriotique "
Avenir de la Dordogne, 2 août 1914, " Manifestation patriotique "

Les journaux, qui paraissent en France en août 1914, multiplient les articles sur les premiers instants de la mobilisation. Les émotions se mêlent entre enthousiasme pour certains et résignation ou résolution pour la majorité.

L’Avenir de la Dordogne, principal quotidien du département de la Dordogne, nous fait le récit d’une manifestation patriotique qui clôture le concert du 50ème Régiment d’infanterie.

PRE 1,

Avenir de la Dordogne, 7 août 1914, " Pour ceux qui partent "
Avenir de la Dordogne, 7 août 1914, " Pour ceux qui partent "

Passés les élans patriotiques, les titres de presse abordent les questions matérielles de la mobilisation. En effet, entre 1914 et 1918, ce sont près de 7.9 millions de Français qui sont appelés sous les drapeaux.

Les familles, engagées dans l’inconnu, se questionnent sur le nécessaire à préparer pour le départ de leurs proches.

PRE 1,

Groupe de poilus dans leur campement.
Groupe de poilus dans leur campement.

Les nombreuses archives sur la Première Guerre mondiale permettent de décrire avec précision l’expérience combattante que va être celle des poilus de Dordogne pendant les 4 années de conflit. Les fonds photographiques nous livrent quelques clichés des poilus dans leur nouvel environnement.

48 Fi PV-n-170 (plaque de verre, négatif), fonds Salats.

Avenir de la Dordogne, 13 septembre 1914. La bataille de la Marne.
Avenir de la Dordogne, 13 septembre 1914. La bataille de la Marne.

Après un mois d’août désastreux et meurtrier où les forces armées allemandes s’enfoncent dans le pays au rythme de 40 km par jour, s’amorce un mois de septembre marqué par la contre-offensive française.

Le quotidien L’Avenir de la Dordogne publie le communiqué officiel des premiers combats.

PRE 1

Fiche matricule du poilu, Adrien Agard, porté disparu le 25 mars 1918.
Fiche matricule du poilu, Adrien Agard, porté disparu le 25 mars 1918.

Les registres matricules sont des sources précieuses pour saisir l’expérience combattante vécue par les poilus de Dordogne.

Ces documents nous donnent accès aux grandes lignes de la carrière militaire de chaque homme du département. Chaque fiche nous délivre l’état civil du poilu, son matricule, sa description physique à partir du signalement et un détail plus ou moins long du service, des campagnes, des blessures et d’éventuelles décorations.

2 R 1126

Carnet de guerre, Adolphe Faure.
Carnet de guerre, Adolphe Faure.

Adolphe Faure est né le 22 septembre 1891 dans le canton de Montignac. Il a 22 ans lorsque débute la guerre. Mobilisé dès le 2 août 1914, il passe trois années au front. Dans un cahier d’écolier, il rend compte de son expérience combattante.

En 1917, il livre, avec ses camarades, des combats acharnés autour du village de Suippes. Il est gravement blessé le 4 avril.

1 num 67

Carnet de guerre, Adolphe Faure.
Carnet de guerre, Adolphe Faure.

Gravement blessé au visage le 4 avril 1917, Adolphe Faure livre un témoignage précis de son rapatriement.

Parti en ambulance du front, il reçoit les premiers soins à Bussy le Château. Le 3 juin, il arrive à Lyon où se poursuivent ses soins médicaux.

1 num 67

Carnet de guerre, Adolphe Faure.
Carnet de guerre, Adolphe Faure.

En raison de ses blessures, Adolphe Faure bénéficie une pension de retraite de 940 francs, décidée par décret présidentiel (18 avril 1918)

1 num 67

Avenir de la Dordogne, Morts au champ d'honneur
Avenir de la Dordogne, Morts au champ d'honneur

L’Avenir de la Dordogne publie le 7 août 1914 les premières annonces de décès de poilus originaires de la Dordogne.

Parmi elles, se trouve celle du lieutenant de Fayolle.

PRE 1

Lettres de Charles Paul Nogué à sa femme et lettres reçues.
Lettres de Charles Paul Nogué à sa femme et lettres reçues.

Charles Paul Nogué est né à Saint Astier [Dordogne] en avril 1882.

Il a 32 ans lorsqu’en août 1914, il rejoint le front comme caporal cycliste au 340e régiment d’infanterie, 24ème division d’infanterie, 12ème corps d’armée.

Attaché au service de santé de l’armée, il a été engagé sur plusieurs des grands théâtres d’opération de la guerre en France (la Marne, la Meuse, Verdun, la Somme) et à partir de novembre 1917 sur le front italien.

Mobilisé jusqu’en 1918, après la guerre, Charles Paul Nogué reprendra son métier d’imprimeur à Bergerac.

60 J 2

Lettres de Charles Paul Nogué à sa femme et lettres reçues.
Lettres de Charles Paul Nogué à sa femme et lettres reçues.

Dans les lettres qu’il adresse à sa femme Isabelle, Charles Paul Nogué livre un témoignage complet de son expérience combattante. Son quotidien est dur marqué par le peu de réconfort que représentent les colis envoyés par sa femme et par la fraternité entre poilus.

60 J 2

Lettres de Charles Paul Nogué à sa femme et lettres reçues.
Lettres de Charles Paul Nogué à sa femme et lettres reçues.

Les lettres de Charles Paul Nogué témoignent des combats âpres menés sur le front et de la haine grandissante ressentie contre les « Boches ».

60 J 2

Réquisitions d'automobiles.
Réquisitions d'automobiles.

Un département de l’arrière comme la Dordogne vit les 4 années de guerre au rythme des réquisitions. Tous les moyens locaux sont en effet mobilisés pour l’approvisionnement des troupes sur le front. Ainsi le 7 septembre 1914, le Préfet de la Dordogne informe les maires des communes du département de la réquisition des automobiles, camions ou omnibus.

1 M 90

Réquisitions d'automobiles.
Réquisitions d'automobiles.

La cote 1 M 90 dresse un inventaire des biens réquisitionnés comme les automobiles. Le document dresse avec précision les modèles concernés, les identités des propriétaires ainsi que leurs situations (mobilisé, conducteur, chauffeur…)

1 M 90

Papiers du Cabinet de Préfet. Affiche " Aux femmes françaises ".
Papiers du Cabinet de Préfet. Affiche " Aux femmes françaises ".

Dès la mobilisation des hommes en août 1914 se pose la question de la main d’œuvre. Le 7 août 1914, le président du conseil Viviani lance, en direction des Françaises, un appel au ton martial pour qu’elles suppléent les hommes dans les exploitations agricoles.

1 M 86

Service des cartes d'alimentation. Spécimens de bons, cartes et tickets. 1919.
Service des cartes d'alimentation. Spécimens de bons, cartes et tickets. 1919.

L’économie de guerre est aussi perceptible à travers la gestion du ravitaillement. Sous la cote 8 R 42 sont conservées des cartes individuelles d’alimentation.

8 R 42

Service des cartes d'alimentation. Spécimens de bons, cartes et tickets. 1919.
Service des cartes d'alimentation. Spécimens de bons, cartes et tickets. 1919.

Ces cartes individuelles d’alimentation peuvent être croisées avec des articles de presse sur la vie quotidienne pour saisir les difficultés économiques vécues par les habitants du département durant les années de guerre.

8 R 42

Fabrication d'obus aux Ateliers du PO.
Fabrication d'obus aux Ateliers du PO.

L’économie du département est mobilisée pour la guerre. Les ateliers de la compagnie de chemins de fer du Paris-Orléans, réquisitionnés, fabriquent des obus. L’emploi des femmes et de travailleurs coloniaux (chinois et tunisiens) permet d’y pallier l’absence des ouvriers mobilisés.

1 num 37. Fonds Amouroux SNCF

Emprunt Défense nationale
Emprunt Défense nationale

Pour soutenir l’effort de guerre, l’Etat lance chaque année, de 1915 à 1918, quatre grands emprunts. Pour inciter les Français à souscrire, il a recours à des affiches de grand format, faciles à produire. Leur composition est due à de grands dessinateurs, le plus souvent illustrateurs ou caricaturistes de presse. La symbolique utilisée est simple à comprendre.

11 Fi 9

Rapport du Sous-Préfet de Bergerac à Monsieur le Préfet de la Dordogne, 24 février 1916.
Rapport du Sous-Préfet de Bergerac à Monsieur le Préfet de la Dordogne, 24 février 1916.

Le 24 février 1916, le sous préfet de Bergerac livre lui aussi un rapport au Préfet de la Dordogne. Il a pour but de faire le point sur l’état moral de la population de son arrondissement.

Il va détailler la situation à partir des deux points : 1 point militaire et 1 point économique.

Du point de vue militaire, la presque unanimité des habitants conserve une foi indéfectible en la victoire.

1 M 82, Rapports mensuels des préfets et sous-préfets pour 1911, 1916-1919, 1923-1924,1926 et 1933.

Rapport du Sous-Préfet de Bergerac à Monsieur le Préfet de la Dordogne, 24 février 1916.
Rapport du Sous-Préfet de Bergerac à Monsieur le Préfet de la Dordogne, 24 février 1916.

Du point de vue économique, la situation est plus complexe dans l’arrondissement de Bergerac. Le sous préfet détaille la situation des différentes classes sociales de son arrondissement (classes ouvrières, les classes des petits employés et du petit commerce, la classe aisée). Et il conclue en alertant le Préfet sur la cherté de la vie quotidienne.

1 M 82, Rapports mensuels des préfets et sous-préfets pour 1911, 1916-1919, 1923-1924,1926 et 1933.

Courrier du Préfet de la Dordogne, adressé à Monsieur le Général Commandant de la XIIIème Région.
Courrier du Préfet de la Dordogne, adressé à Monsieur le Général Commandant de la XIIIème Région.

Alors que les poilus sont au front, certaines archives publiques nous laissent voir les dissensions qui parcourent les populations.

Durant le mois de décembre 1917, le procureur de la République de Périgueux est chargé d’instruire sur une campagne de propagande hostile à l’Emprunt, qui se déroulerait à Excideuil.

1 M 76. Affaires politiques, opinion publique. Manifestations contre la guerre, propagande antimilitariste. 1893-1925

Rapport de la Brigade de Gendarmerie d'Excideuil, 16 décembre 1917.
Rapport de la Brigade de Gendarmerie d'Excideuil, 16 décembre 1917.

La brigade de gendarmerie d’Excideuil est mandatée pour enquêter sur une campagne de propagande hostile à l’Emprunt. Les gendarmes convoquent 7 personnes ; parmi elles, la receveuse des postes Julie Soraine. Elle rapporte qu’à plusieurs reprises, dans la salle d’attente de son bureau, elle a entendu des militaires et des femmes dire que souscrire à l’emprunt serait prolongé la guerre.

1 M 76. Affaires politiques, opinion publique. Manifestations contre la guerre, propagande antimilitariste. 1893-1925.

Rapport de la Brigade de Gendarmerie d'Excideuil, 16 décembre 1917.
Rapport de la Brigade de Gendarmerie d'Excideuil, 16 décembre 1917.

Six autres personnes sont entendues par la brigade de gendarmerie d’Excideuil à propos de la campagne de propagande hostile à l’Emprunt. Contrairement à la receveuse des postes, Julie Soraine, elles ne donnent aucun crédit à cette campagne hostile.

1 M 76. Affaires politiques, opinion publique. Manifestations contre la guerre, propagande antimilitariste. 1893-1925.

Lettre anonyme datée 22 décembre 1917
Lettre anonyme datée 22 décembre 1917

Le 22 décembre 1917 , une femme écrit au général ; elle explique avoir entendu un dénommé Buisson, boulanger, se permettre de critiquer la campagne pour l’Emprunt et ceux qui y prennent part.

1 M 76. Affaires politiques, opinion publique. Manifestations contre la guerre, propagande antimilitariste. 1893-1925.

Lettre anonyme datée 22 décembre 1917
Lettre anonyme datée 22 décembre 1917

Elle signe sa lettre de la mention "Une femme écœurée dont le mari est dans les tranchées depuis le début de la guerre."

Cette lettre témoigne des tensions qui animent les populations durant la Première Guerre mondiale.

1 M 76. Affaires politiques, opinion publique. Manifestations contre la guerre, propagande antimilitariste. 1893-1925.

Circulaire du 19 juillet 1917 adressée par le Ministre de l'Intérieur aux Préfets.
Circulaire du 19 juillet 1917 adressée par le Ministre de l'Intérieur aux Préfets.

Dès les prémices de la guerre, le gouvernement impose le contrôle des moyens de communications tels que le télégraphe sans fil ou la censure sur la presse. Bien que cette dernière porte atteinte à la liberté d’expression et à celle de l’information, elle est, dans un premier temps, associée au nécessaire effort de guerre.

1 M 83. Surveillance de la presse.

Etat mensuel des journaux en cours de publication pour la Sous-Préfecture de Ribérac, avril 1917.
Etat mensuel des journaux en cours de publication pour la Sous-Préfecture de Ribérac, avril 1917.

Ce contrôle de la presse peut être travaillé à partir des archives publiques.

Ainsi les circulaires provenant du Ministère de l’Intérieur à destination des Préfets nous livrent des éléments précis sur le contrôle de la presse qui se met en place graduellement.

Chaque sous préfet a pour mission de dresser chaque un état des journaux qui paraissent. Cette liste précise les noms des journaux, le tirage, le nombre d’abonnés mais surtout leur ligne politique.

1 M 83. Surveillance de la presse.

1 M 89. Rapport du Commissaire de Police de Bergerac au Sous-Préfet de Bergerac, 24 février 1915.
1 M 89. Rapport du Commissaire de Police de Bergerac au Sous-Préfet de Bergerac, 24 février 1915.

Le 24 février 1915, le commissaire de police de Bergerac fait état au sous-préfet de la confiscation d’un lot de cartes postales. Ces dernières ne comportent pas la devise habituellement acceptée. Elles sont donc confisquées pour ne pas exciter certains esprits, précise le commissaire.

1 M 89. Carte postale saisie par le Commissaire de Police de Bergerac, 24 février 1915.
1 M 89. Carte postale saisie par le Commissaire de Police de Bergerac, 24 février 1915.

Cette carte postale est confisquée le 24 février 1914 par le commissaire de police de Bergerac. L’image et le texte qui la légende représentent un risque.

1 M 89. Rapport du Commandant d'armes à Périgueux au Préfet de la Dordogne, 21 septembre 1914.
1 M 89. Rapport du Commandant d'armes à Périgueux au Préfet de la Dordogne, 21 septembre 1914.

Les journaux sont très surveillés.

Le 21 septembre 1914, le commandant d’armes à Périgueux, transmet au Préfet de la Dordogne, un exemplaire du Combat Périgourdin ; il reproche à ce journal des articles écrits dans un esprit critique, peu bienveillant à l’égard des autorités et des services hospitaliers.

Il invite le Préfet à sensibiliser les directeurs de journaux à s’abstenir de formuler des appréciations sévères.

1 M 89. Article du Combat Périgourdin, 20 septembre 1914
1 M 89. Article du Combat Périgourdin, 20 septembre 1914

Cet article, publié le 20 septembre 1914 par le Combat Périgourdin, est contesté par les autorités militaires ; il lui est reproché un esprit peu bienveillant à l’égard des autorités et des services hospitaliers.

Avenir de la Dordogne. Une du mercredi 19 janvier 1916.
Avenir de la Dordogne. Une du mercredi 19 janvier 1916.

Le quotidien L’Avenir de la Dordogne, principal titre de presse du département, nous livre chaque jour le récit officiel du conflit.

Les blancs laissés en Une, comme sur celle du 19 janvier 1916, interrogent sur la liberté de l’information en temps de guerre.

PRE 1

Commune de Notre-Dame de Sanilhac Dessin du monument aux morts, 15 mars 1922.
Commune de Notre-Dame de Sanilhac Dessin du monument aux morts, 15 mars 1922.

Le département paye un lourd tribut à la guerre : morts mais aussi blessés (dont certains décèdent de leurs blessures après la guerre) et mutilés, orphelins de guerre « pupilles de la Nation ». L’érection de monuments aux morts dans de nombreuses communes est caractéristique des années d’après-guerre, où les mouvements pacifistes sont bien représentés parmi les anciens combattants.

12 O 352

Commune d'Eyzerac. Souscription pour le monument aux morts.
Commune d'Eyzerac. Souscription pour le monument aux morts.

Les monuments aux morts sont financés par une souscription. À Eyzerac, nombreux sont les habitants qui ont perdu un proche et qui tiennent à honorer leurs défunts.

12 O 149

Train funéraire spécial, partant de Creil le 22 novembre 1921.
Train funéraire spécial, partant de Creil le 22 novembre 1921.

De rares archives attestent du retour des corps des soldats décédés sur le front. Des trains funéraires, partant de la gare de Creil, transportent les défunts. Un convoi est annoncé en Dordogne en septembre 1921.

3 R 11, Sépultures militaires, Dossiers par communes, 1918-1937.

Train funéraire spécial, partant de Creil le 22 novembre 1921.
Train funéraire spécial, partant de Creil le 22 novembre 1921.

Le 15ème convoi part de Creil le 21 septembre 1921. Il compte 34 corps de soldats originaires du département. L’archive, très précise, mentionne l’identité du poilu, la gare de destination demandée par la famille ainsi que le nom du parent qui a fait la demande de ce rapatriement.

3 R 11, Sépultures militaires, Dossiers par communes, 1918-1937.

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